Une société qui semble passer d’une forme d’insouciance à une demande d’autoritarisme !

Il y a encore peu de temps, les principaux problèmes qui nous préoccupait et qu’il convenait de régler semblaient être circonscris à la croissance et à l’emploi.

Chaque partis, candidats à travers les gouvernements successifs depuis les années 80 se sont employés à promettre ce graal de la croissance et de l’emploi. Jusqu’à François Hollande en incapacité de se représenter car enfermé dans une promesse qu’il n’aura pas pu tenir.

Encore récemment cela semblait la priorité et la principale préoccupation de la société.

L’emploi représentait la seule véritable garantie d’une intégration dans la société.

La croissance, elle, la promesse d’un lendemain meilleur, la garantie d’une justice sociale retrouvée.

En quelques années, ce qui était synonyme d’un avenir meilleur est devenu la source même de tous nos problèmes : la croissance entraine de la pollution, la pollution entraine le dérèglement climatique, le dérèglement climatique a lui déclenché un compte à rebours qui annonce la fin prochaine de l’humanité !

Depuis les deux dernières présidentielles un mouvement de disparition progressif des partis dits de gouvernement semble s’être accéléré.

La droite qui défendait l’entreprise, l’industrie, l’emploi ne semble plus viser complètement juste passant à côté de sujets essentiels.

La gauche un peu insouciante, angélique, ouverte à toutes les solidarités semble aussi passer à côté de ce qui préoccupe plus profondément.

De cette situation, les extrêmes sortent renforcés, la société pourrait donner le sentiment de passer d’une forme d’insouciance à une demande d’autoritarisme.

Pourtant, je ne le crois pas. Je crois que les partis traditionnels n’arrivent plus à traduire l’aspiration politique et les attentes de la société en matière de réponse sociétale.

Le manque d’écoute et de réponses concrètes entraine une forme de radicalité et de radicalisme dans l’expression du vote populaire.

Cela s’est traduit dans une poussée des extrêmes lors des dernières élections présidentielles et législatives.

La stratégie actuelle d’extrême centre menée par Macon et les ex socialistes ou UMP ayant rejoint le pouvoir peut être mise à mal dans les mois et années à venir si l’offre politique ne se renouvelle pas à travers un socle large et partagé autour de thématiques d’intérêt général.

L’exercice est difficile. L’actualité l’est aussi et le contexte n’aide pas à cela.

Pourtant il est plus que jamais essentiel de se projeter, de formuler un projet collectif, de porter un espoir pour chacun d’entre nous et pour les générations suivantes.

 

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