Régionales à Béziers : un effondrement de la droite historique…et le second tour ?

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Le premier tour des régionales doit amener l’ensemble de la classe politique « traditionnelle » à se remettre en question

D’une part par parce qu’un électeur sur deux ne s’est pas exprimé, d’autre part par le haut niveau du vote contestataire représenté par le Front National sur Béziers et sur les villages de notre agglomération

L’ensemble de la gauche avec ses alliés résiste bien puisque l’ensemble des partis de gauche représente un peu plus de 30% sur le premier tour.

La droite historique locale s’effondre passant de 30% aux municipales à 25% aux départementales et à 15% au premier tour des régionales.

Il semble que les partis en opposition assumée au Maire de Béziers tiennent leurs positions, quant à ceux qui jouent sur l’ambiguïté ont véritablement subit un camouflé en croyant pouvoir récupérer les voix de leur électorat qui se sont portées sur le Maire de Béziers et le FN.

Je ne parlerai pas du FN comme d’un parti non républicain puisqu’il est autorisé et que la preuve de son « anti-républicanisme » n’a pas été apporté à ce jour, ni par les médias, ni par les partis traditionnels, ni par l’Etat.

Il est certain que compte tenu de la situation du pays, du chômage, de la crise économique récurrente, de la perte d’autorité de l’Etat et de la menace terroriste, les électeurs en appellent à une « nouvelle classe politique » considérant avoir tout essayé.

Dans ce contexte le FN apparait comme une alternative « propre » au système politique actuel.

Que les électeurs le croient c’est aujourd’hui une évidence, cependant je nuancerai cette réalité perçue par la réalité vécue en qualité d’opposant à la majorité du Maire de Béziers et du parti qu’il représente le FN.

Le mensonge n’est pas l’exclusivité des partis dits traditionnels, le Maire de Béziers qui ne devait s’occuper que de Béziers en est l’illustration, il court la campagne pour le FN, il se disait libre de tout parti refusant de s’y soumettre et c’est tout le contraire qu’il représente désormais.

Il propose pour le second tour « un choix libéré́ des médias, libéré́ des appareils politiques parisiens » en contradiction avec sa propre situation, Il est désormais la marionnette de Marine et de sa stratégie de communication.

La bonne gestion, l’exemplarité soit disant exsangue des partis traditionnels nous ne la retrouvons  pourtant pas dans la gestion, le respect de la légalité et la forme de communication de la ville de Béziers.

Malgré les très grosses dépenses et les pseudos sauvetages qui consistent à sauver moins d’emplois pour plus d’impôts et de dette, il n’est constaté ni reprise économique ni baisse du chômage à Béziers.

Quant à la classe politique « alimentaire » ces derniers mois nous ont semble-t-il prouvé que le FN ne manque pas de cette catégorie de politiques comme dans les autres partis.

La désespérance, la révolte ne doit pas nous conduire nous citoyens à accepter aujourd’hui de nos nouveaux dirigeants ce que nous n’acceptions pas de nos anciens.  

Les électeurs sont libres et souverains mais ils se doivent également de porter le même niveau d’exigence, de vigilance sur la gestion de leurs nouveaux élus, que pour ceux, dont ils ont souhaité se débarrasser dans l’intérêt de nos villes, de notre région, de notre nation.

Comme le disait Churchill la démocratie est le moins pire des systèmes, quant aux choix politiques, la responsabilité politique de chacun appelle à choisir la moins pire des solutions.

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