Le midi libre symbole de la résistance se doit d’être sauvé : une obligation morale !
Comme Robert Ménard, le Rassemblement pour la France (RPF) soutien le « midi libre » !
Nombreux sont ceux qui n’étant pas de la région ou trop jeunes, ne connaissent pas l’histoire du midi libre ; « Midi libre » des mots très forts dont le sens commun est devenu peut être à tort juste un titre de quotidien de la presse quotidienne régionale « aseptisé » de son sens historique.
Le « midi libre » c’est le symbole même de la résistance, le symbole de la liberté retrouvée.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale quelques hommes engagés dans la résistance au lendemain de la libération et de l’arrivée du général de gaulle à Paris fondent lors de la libération de Montpellier le quotidien au titre évocateur.
Alors que dire, les années passent et la presse souffre un nouveau modèle économique apparaît : internet, la presse libre, une mutation économique plus longue, plus difficile que prévue.
Les lecteurs sont moins nombreux à acheter le quotidien mais lisent de plus en plus les articles sur internet.
Dans le même temps, les budgets communication des collectivités explosent, une belle communication « quadrichromie », « orientée » où nous vivons dans le meilleur des mondes. Une véritable propagande bien rodée avec l’appui du service « communication » pour vous permettre de vous rendre compte de la chance que vous avez d’avoir vos élus !
Le « midi libre » malgré ce que l’on peut en dire, que l’on soit en accord ou pas fonction de nos orientations politiques représente encore une fois cette forme de résistance face à ces phénomènes. Il garantit la démocratie, permet à chaque point de vue de s’exprimer. Il reste un des piliers de la démocratie locale et régionale face à une forme de désinformation d’internet (infos non vérifiées, vérifiables) et à une forme de propagande des collectivités qui communiquent de plus en plus avec de plus en plus de moyens.
Nous avons tous une responsabilité sur ce que nous souhaitons demain de notre société, résister, permettre l’expression journalistique quotidienne et régionale, ne plus se sentir concernés, laisser le champ aux communiquants, à internet qui parfois peut ressembler à une information fourre tout.
Si le Midi Libre est en danger, c’est le modèle de notre démocratie régionale qui l’est.
Que les collectivités et leurs représentants qui se réclament républicains et démocrates s’engagent à réduire leurs dépenses de communication, qu’ils s’engagent à aider le midi libre dans son financement avec les économies réalisées. Il est temps au-delà des mots et des incantations de passer à l’acte, comme ceux qui nous ont précédés, résister, ne pas se résigner c’est passer aux actes.
Alors que chacun s’engage ici et maintenant pour la liberté de la presse indépendante, seule garantie du bon fonctionnement de notre démocratie.
Le « midi libre » c’est aussi la devise du rassemblement pour la France.
Brice Blazy, représentant du RPF
L’histoire de Midi Libre :
Midi libre est publié pour la première fois le 27 août 1944 lors de la Libération de Montpellier a plus de 50 000 exemplaires ; il est alors l’« organe du comité régional du mouvement de libération nationale » comme l’indique son sous-titre. Ce premier numéro relate notamment l’arrivée du général de Gaulle à Paris.
Il a été fondé par Jean Bène, maire de Pézenas et président du Comité départemental de Libération de l’Hérault et Armand Labin, journaliste et résistant d’origine roumaine dont le nom perdure dans l’ours du journal actuel. La nouvelle entreprise utilise les locaux du 12 rue d’Alger et les moyens d’impression des journaux L’Éclair et Le Petit Méridional qui ont été interdits pour avoir été diffusés sous l’Occupation.
Le numéro 1, publié le 27 août 1944, est l’œuvre d’une équipe de résistants menée par Armand Labin (connu pendant la guerre sous le pseudonyme de Jacques Bellon), premier PDG, Maurice Bujon, premier rédacteur en chef et Emmanuel Gambardella célèbre dirigeant du football français.