14 Juillet 2013 : Appel à une souscription nationale pour reprendre le contrôle de la dette de notre nation suite à la perte du AAA chez Fitch !

Au surlendemain de la dégradation de la note financière de la France triple A par l’agence FITCH, et en ce jour de 14 Juillet 2013, il est urgent de reprendre le contrôle de notre dette

Non Monsieur le Président Hollande, la reprise n’est pas là

La dégradation du triple A fait planer un risque majeur d’augmentation des taux d’intérêts sur les emprunts de notre nation qui aura pour incidence de mécaniquement augmenter nos  remboursements d’emprunts (capital + intérêts).

C’est ce qui est arrivé récemment à la Grèce, l’Italie, le Portugal et l’Espagne

Les banques et les agences de notation n’ont pas à nous dicter notre politique

Est-ce aux agences de notation de décider si nous avons assez ou non de policiers ?

De personnel médical dans les hôpitaux ?

Doit-on demander aux agences de notation quel doit être notre niveau de défense nationale ?

Est-ce encore à ces mêmes agences de nous indiquer si nous avons trop de juges ? Trop de prisons ? trop ou pas assez d’immigration ?

Le remboursement de la dette souveraine par les Français permettrait de retrouver des marges de manœuvres, ne plus dépendre de la BCE, de l’Allemagne, notre monnaie se renforcerait et notre pouvoir d’achat par la même occasion (A l’image de ce qu’ont réussi les Japonais et réalisent les USA et qui leur permet de rebondir très vite et de sortir rapidement des crises).

Il faut savoir que les établissements bancaires français possèdent moins de 14 % de la dette nationale.

Avec cette souscription nationale nous serions en mesure de reprendre le contrôle de notre destinée sans devoir nous soumettre au dictat des puissances étrangères qui ont également souscrit de la dette de notre Etat.

La dette française est détenue à plus de 65 % par des « non-résidents » français, un chiffre qui n’a eu de cesse de grimper ces dernières années : en 1993, seuls 32 % de la dette française était détenus par des non-résidents.

Le terme de « non-résidents » recoupe une série d’acteurs : fonds de pension, grandes banques, compagnies d’assurance, fonds souverains… Il est impossible de savoir précisément quel pays possède le plus : la loi interdit la divulgation de cette information, à part aux vendeurs eux-mêmes.

La France a ainsi racheté une partie de la dette grecque au terme de l’accord du 21 juillet. Cela fait peser un grave danger, puisqu’un pays de la zone qui ferait défaut (qui se montrerait incapable de s’acquitter du paiement de ce qu’il doit) fragiliserait toute la zone et la monnaie européennes.

Cette mécanique nous oblige à nous assoir à la table des négociations Européenne et ne nous laisse pas le choix de notre politique !

Il nous faut sortir au plus vite de cette logique sans rejeter pour autant l’Euro et la solidarité Européenne mais pas dans ces conditions qui ne nous permettent pas de discuter en liberté avec nos partenaires !

Comment ne pas imaginer également une influence de puissances étrangères sur notre politique puisque nous ne savons pas à ce jour de qui nous sommes tributaires ?

Il est urgent de :

-modifier les conditions de cette loi et de savoir qui détient la dette française (en particulier les non résidents qui détiennent 66% de la dette)

-privilégier l’achat de dette Française par les établissements bancaires Français et par les Français eux-mêmes (les établissements Français détiennent 14% de la dette)

-lancer une souscription nationale pour que les Français puissent reprendre le contrôle de notre dette, de notre destin, de notre politique

Cette souscription nationale ne nous exonère pas de mieux gérer les dépenses de notre nation à chaque échelon de l’administration afin de préparer l’avenir de nos enfants.

Comment pouvons-nous collectivement accepter de laisser notre pays dans cette situation ?

C’est pour cela que chacun d’entre nous en citoyen responsables nous nous devons de lancer cet appel à l’ensemble des partis de la République.

Nous nous devons de tout faire pour lancer cette souscription nationale dans l’intérêt de notre pays, dans l’intérêt de notre économie, dans l’intérêt de notre indépendance politique afin de retrouver une France forte.

En qualité de gaulliste, j’appelle l’ensemble des partis et des responsables politiques français à relayer cet appel de souscription nationale afin de permettre à notre nation de retrouver son indépendance, des marges de manœuvres pour retrouver une politique régalienne seule à même de nous permettre de sortir notre pays de la crise sociétale, morale et économique qu’il subit

C’est une urgence suite à cette nouvelle dégradation de la note Française par l’agence Fitch avant que nous ne puissions plus revenir en arrière

 

Mieux comprendre la dette Française :

La dette publique, « au sens de Maastricht » estimée par l’Insee, a été évaluée pour la fin du quatrième trimestre 2012 à 1 833,8 milliards d’euros, soit 90,2 % du PIB. Elle représentait 663,5 milliards d’euros à la fin de 1995, ou 55,5 % du PIB et avait atteint 

1 211,6 milliards d’euros (64,2 % du PIB) à la fin de l’année 2007.

Le déficit cumulé, conséquence de plus de trente années de budgets déficitaires, a été emprunté à divers acteurs financiers : Etats, entreprises, grandes banques… Ceux-ci achètent des produits, émis par la France et remboursables à plus ou moins long terme. La fameuse note « AAA » du pays permet de réaliser des emprunts à des taux réduits. De 1 % à 4 % en fonction de la durée de l’emprunt contracté, selon le dernier bulletin mensuel (en PDF) de l’Agence France Trésor (AFT), chargée d’émettre ces produits et de réaliser les emprunts pour l’Etat.

Les produits émis par l’Etat sont au nombre de trois, qu’on peut classer en deux catégories. D’abord les titres de long terme. Ce sont les obligations assimilables au trésor (OAT), les plus importants en volume, remboursables en sept à cinquante ans, qui peuvent être à taux fixe ou variable. Ensuite, ceux à court terme, de deux genres : les bons du Trésor à intérêt annuel (BTAN), d’une durée de deux ou cinq ans ; et les bons du Trésor à taux fixe et à intérêts précomptés (BTF), émis pour des périodes très courtes (de l’ordre de quatre à sept semaines).

La France emprunte environ un tiers de sa dette à ses propres banques et sociétés de crédit. Avec une particularité : le pays est plus endetté auprès des compagnies d’assurance (20 %), qui « achètent » des titres de dette française pour les placements d’assurance vie, qu’auprès de ses banques. Contrairement à la situation du reste de l’Europe, les établissements bancaires français possèdent moins de 14 % de la dette nationale.

La dette française est détenue à plus de 66% par des « non-résidents » français et un chiffre qui n’a eu de cesse de grimper ces dernières années : en 1993, seuls 32 % de la dette française était détenus par des non-résidents.

La situation française en Europe est particulière : selon une étude publiée en avril par la fondation pour l’innovation politique (Fondapol), notre pays est en troisième position de l’Union européenne, derrière le Portugal (75 % de la dette détenue par des non-résidents) et la Grèce (71 %). En moyenne, 53 % de la dette des pays européens est détenue par des non-résidents. C’est une différence majeure avec un Etat comme le Japon, dont l’énorme endettement (plus de 200 % de son PIB) est essentiellement possédé par ses épargnants. Les Etats-Unis, quant à eux, ont un tiers de leur dette aux mains de non-résidents.

Le terme de « non-résidents » recoupe une série d’acteurs : fonds de pension, grandes banques, compagnies d’assurance, fonds souverains… Il est impossible de savoir précisément quel pays possède le plus : la loi interdit la divulgation de cette information, à part aux vendeurs eux-mêmes. Ce qui pose question : la provenance des possesseurs de dette revêt en effet un caractère de plus en plus crucial.

La Grèce ou le Portugal, qui avaient également une dette majoritairement située à l’étranger, en ont ainsi payé les conséquences.

La dette des pays de la zone euro est en grande partie possédée par des non-résidents d’autres pays de la zone.

La France a racheté une partie de la dette grecque au terme de l’accord du 21 juillet. Mais c’est un danger, puisqu’un pays de la zone qui ferait défaut (qui se montrerait incapable de s’acquitter du paiement de ce qu’il doit) fragiliserait toute la zone et la monnaie européennes.

Cette part est la plus vulnérable aux aléas de la conjoncture et à l’affolement de la sphère financière.

 

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